L'étude immobilière vise à analyser les marchés immobiliers selon la taille des logements
Ainsi, de nouveaux indices de prix ont été développés par nombre de pièce sur 10 ans, en distinguant les appartements anciens et les maisons anciennes selon plusieurs niveaux géographiques (régions, agglomérations).
Afin de mesurer les évolutions pures des prix, indépendamment de l’évolution des caractéristiques des logements, la méthode utilisée s’inspire de celle des indices Notaires-Insee des prix des logements anciens. »
Le contexte économique et démographique du marché immobilier se caractérise, entre autres, par les éléments suivants pour la période 2008 - 2018 :
- le nombre moyen de pièces dans le parc de logements est resté stable dans le temps : les appartements disposent, en moyenne, de 3 pièces et les maisons de 5 pièces ;
- le nombre moyen de personnes par logement a continué de diminuer, s’établissant à 2,3 en 2013. Cette baisse s’explique notamment par l’évolution des caractéristiques socio-démographiques et économiques des ménages ;
- les conditions de financement se sont nettement améliorées avec, entre autres, la diminution du taux de crédit à l’habitat qui est passé de 5,2% en 2008 à 1,5% en 2018 ;
- les politiques publiques en matière de logement, comme les aides fiscales à l’investissement locatif ou les modifications fiscales sur l’imposition des plus-values immobilières, ont impacté l’offre et la demande de logements
Consulter l'étude immobilière
EN BREF
Ainsi, sur la dernière décennie :
- Entre 2008 et 2018, sur l’ensemble de la province, la taille des logements vendus (définie par le nombre de pièces) est en hausse. Ce phénomène est toutefois moins marqué dans les agglomérations de plus de 10 000 habitants.
- Les prix des logements anciens en province ont connu des cycles alternant hausses et baisses.
Quelle que soit la taille des logements, les périodes haussières et baissières sont semblables mais les amplitudes d’évolutions varient selon le nombre de pièces.
- L’analyse des évolutions de prix en fonction de la taille des logements met en évidence des disparités géographiques :
- dans les grandes agglomérations, les prix résistent mieux que sur le reste du territoire, à l’exception des maisons de 7 pièces et plus ;
- en région, tandis que la hausse des prix entre 2009 et 2011 a davantage touché les maisons de taille moyenne sur l’ensemble de la province, elle a surtout concerné les grandes maisons en Bretagne.
Évolutions des indices des prix en province sur 10 ans (2008-2018) :