Découvrez les meilleures stratégies pour acheter un bien immobilier en 2024 et maximiser votre investissement
Selon Rozenn Le Beller, certains attendent encore un ajustement des prix de la part des vendeurs. Toutefois, la situation actuelle permet déjà de négocier et offre un choix plus vaste de biens. Comparé à l'après-Covid, le marché est moins dynamique, avec des taux d'intérêt en baisse en début d'année et une reconstitution des stocks, bien que la situation puisse varier selon les régions.
Aujourd'hui plus qu'hier, les établissements bancaires demandent un apport personnel. Pour un achat dans le neuf, sous conditions d'obtention d'un prêt à taux zéro, ce dernier peut être assimilé à un apport. Dans l'ancien, la question ne se pose même pas. De plus en plus de couples bénéficient de la solidarité familiale, sous forme de donations ou de prêts remboursables, ce qui nécessite souvent la signature d'un acte de reconnaissance de dette.
Généralement, les banques préfèrent que les acquéreurs empruntent ensemble pour prendre en compte l'ensemble de leurs revenus et diminuer le risque d'insolvabilité. Cependant, cette option n'est pas toujours possible. Par exemple, un seul des deux partenaires peut avoir les ressources financières nécessaires pour acheter seul le logement. Quand les deux partenaires ont des revenus, emprunter séparément est rarement avantageux, sauf dans des cas exceptionnels où les apports personnels diffèrent considérablement.
Que vous soyez en union libre, pacsé ou marié sous le régime de séparation de biens, la copropriété équitable est souvent la solution la plus simple, chaque partie possédant la moitié du bien. Il est crucial que chaque partie contribue de manière équitable dès le début et maintienne cette proportion tout au long de la propriété. Après évaluation des coûts totaux, le notaire détermine les contributions de chacun dans l'acte d'achat pour établir leur pourcentage de propriété.
En cas de déséquilibre dans les contributions initiales, il est conseillé de rééquilibrer lors de la revente. Il est essentiel de conserver les preuves des sources de financement et des transactions pour assurer une répartition équitable.
Bien que non obligatoire, formaliser son union peut protéger les intérêts de chacun, surtout en cas de décès. En l'absence de formalisation légale, le partenaire survivant n'a aucun droit sur la succession, qui revient aux parents ou aux frères et sœurs selon la loi. La rédaction d'un testament ou la conclusion d'un PACS peut permettre au partenaire de conserver le logement sans imposition fiscale importante.
Sources : Conseils des Notaires