Un syndicat de copropriétaires, représenté par son syndic, saisi la justice pour faire cesser une activité commerciale.
La Cour de cassation l’a rappelé dans un arrêt rendu le 18 janvier 2023. Dans cette affaire, un syndicat de copropriétaires, représenté par son syndic, avait saisi la justice pour faire cesser une activité de fabrication et de commercialisation d’achards de légumes, exercée par l’un des copropriétaires.
Pour ce faire, le syndic s’appuyait naturellement sur le règlement de copropriété qui prévoyait que l’usage des parties privatives était destiné à titre principal à l’habitation et autorisait l’exercice d’une profession libérale.
Après avoir constaté que deux autres copropriétaires exerçaient également des activités non autorisées par le règlement de copropriété, la cour d’appel de Nouméa, contre toute attente, considéra que les copropriétaires faisaient « une lecture souple » du règlement de copropriété et qu’en conséquence, il n’y avait pas lieu d’interdire, la vente et la confection d’achards..
Le syndic se pourvu en cassation. La haute juridiction cassa l’arrêt de la cour d’appel estimant qu’elle avait violé l’article 8 de la loi du 10 juillet 1965.
Accéder à l'arrêt - Cass. 3ème civ. 18 janvier 2023, n° 21-23.119
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