Dans cette affaire, un dossier de déclaration préalable de travaux est déposé pour l’implantation d’une antenne-relais de téléphonie mobile.
Le maire de la commune exige ensuite des pièces complémentaires ne figurant pas sur la liste des pièces obligatoires.
L’opérateur fournit les documents demandés trois mois plus tard
Le maire refuse finalement le projet mais le demandeur demande l’annulation de cette décision.
Le tribunal administratif puis le Conseil d’État lui donnent raison.
En effet, les juges considèrent que la pièce demandée n’étant pas dans la liste des pièces exigibles, elle est illégale.
À ce titre, le délai d’instruction de la demande de déclaration préalable n’a pas été interrompu : la déclaration préalable a donc été tacitement autorisée.
Conseil d’État, section, 9 décembre 2022, n°454521
Sources : Conseils des notaires
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