Des vestiges archéologiques disparaissent lors de la construction d’un magasin de bricolage
L’ouvrage néolithique remonterait au moins à 7 000 ans, selon des recherches effectuées sur un site voisin. C’est un archéologue amateur qui a révélé l’affaire lors d’une publication sur le blog de l’association Sites et Monuments, le 2 juin dernier.
L’édification du magasin a été autorisé par un permis de construire délivré le 26 août 2022. Le Plan local d’urbanisme (PLU) le situait sur une zone d’activité et non sur une zone de présomption archéologique. Le lieu litigieux était toutefois enregistré à l’Atlas des patrimoines, plateforme de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) recensant l’ensemble des sites archéologiques identifiés en France. Il figurait en outre sur la liste indicative des projets d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco qui devait être remise, en septembre, au ministère de la culture.
Quelques jours après la découverte de leur disparition, une association de défense du patrimoine, Koun Breizh (« Souvenir breton », en français) a porté plainte pour destruction volontaire afin qu’une enquête détermine les erreurs commises ayant conduit à la délivrance de l’autorisation d’urbanisme.
Lire le communiqué de presse de la DRAC
Sources : Conseils des Notaires