L’UFC-Que Choisir et l’Arc dénoncent des tarifs « particulièrement excessifs »
L’Union fédérale des consommateurs-Que choisir (UFC-Que choisir) et l’Association des responsables de copropriété (ARC) publient ce mercredi 24 mai le bilan 2017 de l’Observatoire des syndics.
Le constat est sans appel : des tarifs exponentiels et des manœuvres trompeuses.
Entre mars 2014 et mars 2017, les honoraires de bases ont bondi de plus de 30% chez certains professionnels quand l’inflation ne progressait que de 0,9%.
Quant à ceux qui n’ont pas explosé le forfait de base, ils se sont en réalité « rattrapés » sur l’augmentation des prestations hors forfait.
Une pratique en totale contradiction avec l’objectif de la loi Alur qui visait justement à clarifier les prestations effectuées par les syndics et leurs rémunérations. Le décret du 28 mars 2015 prévoyait ainsi un modèle de contrat et deux types de rémunération : un forfait annuel pour la gestion courante et une rémunération complémentaire pour des prestations particulières énumérées par le décret telles que l’organisation d’assemblées générales supplémentaires.