Le concubin qui rachète la part du logement, s’acquitte de droits plus élevés que l’époux ou le partenaire de Pacs.
Lors d’un divorce ou d’une dissolution de Pacs consécutive à la séparation, le conjoint ou le partenaire qui rachète la part de logement de l’autre, est soumis à un droit de partage de 2,5%.
Dans la même hypothèse, le concubin, lui, doit s’acquitter d’un droit de 5,80%.
Le ministère de l’Economie et des Finances vient de confirmer cette inégalité de traitement dans une réponse apportée à une députée du Val d’Oise qui l’interrogeait sur cette question relevant « que la motivation première du rachat de la part de l’ex-conjoint vise à sécuriser et à stabiliser les enfants ».
Le ministère rappelle, lui, que le concubinage est une situation de fait, contrairement au mariage qui résulte de la loi et au Pacs qui est issu d’un contrat. Dans le premier cas, le rachat est considérée comme une simple vente, et non, comme un partage.
Source : Conseils des Notaires @Publinot