Après avoir acheté une maison, l’acquéreur découvre que le système de chauffage ne fonctionne pas : les radiateurs sont fendus par le gel, la soupape de sécurité et les vannes sont bloquées.
Il réclame aux vendeurs la somme de 22 000 €, correspondant au coût de la remise en état de l’installation.
Ces derniers tentent de rejeter la faute sur l’acquéreur. Ils produisent des témoignages qui accusent l’acheteur d’avoir laissé les fenêtres ouvertes alors que les températures étaient descendues en dessous de zéro. L’acquéreur produit alors des relevés météo qui prouvent que les températures étaient largement négatives, « bien avant la signature de l’acte de vente ».
Les vendeurs font alors valoir que le chauffage était réparable et qu’il constituait un vice caché dont ils n’étaient pas responsables puisqu’aux termes du contrat, une clause les en avait en exonérés.
Les juges considèrent que le chauffage constitue « un accessoire indispensable sans lequel [la maison] ne peut être vendue ». A ce titre, l’acquéreur pourrait demander la résolution du contrat ou la réduction du prix, éventuellement assortie d’une indemnité réparatrice du préjudice subi.
Source : Conseils des Notaires @Publinot