C’est le résultat d’une enquête de l’Union fédérale des consommateurs-Que Choisir publié jeudi 15 novembre 2018.
Cette étude a été diligentée à la suite d’une hausse des litiges relatifs à la vente en l’état de futur achèvement (VEFA).
La durée des retards atteint presque 6 mois (5,4 mois en moyenne) et alourdit le coût de l’opération de 4 500 € en moyenne par acquéreur (frais de loyers supplémentaires, etc.).
Dans un tiers des cas, les acheteurs n’ont pas d’explications quant à la cause du retard. Dans les autres situations, deux motifs sont majoritairement avancés par les promoteurs : la météo et la défaillance d’entreprises intervenant sur le chantier. Si le premier facteur peut être anticipé dans le planning de réalisation, le second « questionne la capacité et le sérieux des promoteurs quant à la sélection des entreprises en charge des travaux de construction », souligne l’étude.
Le préjudice ne s’arrête pas là puisqu’à la réception, seul un logement sur cinq ne présente pas d’anomalie.
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Source : Conseils des Notaires @Publinot