L’agence nationale de l’information sur le logement (ANIL) vient de rendre public les résultats d’une enquête sur les freins à la mise en location des logements locatifs privés et les difficultés des locataires à accéder au parc privé.
Dans le cadre de cette étude, elle a sondé les bailleurs sur leur pratique en matière de sécurisation des risques locatifs. Ceux qui passent par une agence immobilière se considèrent « couverts » si le profil du locataire a satisfait aux exigences de l’assurance généralement proposée par l’agence pour garantir les impayés.
Pour les autres, c’est bien sûr la stabilité professionnelle du candidat à la location qui les rassure, mais aussi « des critères plus subjectifs telle que la « bonne impression » laissée par un locataire potentiel. » Et lorsque les enquêteurs leurs demandent s’ils accepteraient de confier la sélection du locataire à un tiers, comme Action Logement, la moitié d’entre eux répondent par la négative.
« Cela montre que les propriétaires sont résolument attachés au caractère intuitu personae du contrat de location, » constatent nos confrères de l’UNIL (union nationale des propriétaires immobiliers) « L’immense majorité des propriétaires fondent leur location sur une relation de confiance. »