Au grand dam de la maire de Paris qui juge Airbnb responsable de la flambée des prix et de la pénurie de logement dans la capitale. Anne Hidalgo a adressé une lettre au comité olympique qui ne devrait pas affecter cet accord. Dans son communique de presse, le comité souligne en effet le caractère international de la manifestation de 2024 et les multiples partenariats conclus avec des groupes hôteliers de toutes les tailles.
Trois jours après l’annonce du sponsor, les hôteliers français menacent de suspendre leur participation.
Quant à Airbnb, il se fait le chantre de l’écologie en annonçant sur sa page d’actualités que l’accord répond aux «objectifs de développement durable énoncés par les Nations Unies », son offre de voyage favorisant « le développement économique, l’inclusion et le respect de l’environnement. » De quoi perdre le sens des institutions ....
Pendant ce temps, au Luxembourg, plusieurs États membres de l’Union européenne demandent à la Cour de justice européenne d’entériner leurs réglementations nationales restrictives à l’égard d’Airbnb, au nom de l’intérêt général. La cour européenne doit rendre son verdict en février 2020.