Destiné à couvrir « les frais de notaire », l’ apport personnel constitue aussi pour les établissements de prêt, un indicateur de solvabilité qui leur permet d’évaluer la capacité de remboursement du crédit immobilier et les qualités de gestionnaires de l’emprunteur. L’apport est constitué de votre « cash », c’est-à-dire de vos liquidités personnelles, qu’il s’agisse d’un compte bancaire, d’un livret A, d’un plan d’épargne logement ou d’une assurance-vie.
Cette épargne peut provenir d’un héritage, d’une donation, du produit de la vente d’un bien immobilier ou d’économies personnelles. Les jeunes actifs ont donc tout intérêt à souscrire une épargne automatique dès leur entrée sur le marché du travail, qu’ils ne pourront pas débloquer avant plusieurs années. L’épargne salariale constitue à cet égard une solution pertinente pour l’achat de sa résidence principale.
Plus l’apport est conséquent et plus les conditions du prêt seront intéressantes. Il réduit le montant emprunté et donc la durée du crédit ou la mensualité de remboursement. Il influe également sur le taux (celui-ci prend en effet en compte le risque d’impayés) mais aussi sur les frais de dossier et le délai de traitement.
Selon la Centrale de financement, au niveau national, les apports demandés ont augmenté de 0,60 % par rapport à 2019, sur les dossiers montés au 1er semestre 2020. Toutefois, comme le souligne ce courtier, les conditions d’emprunt varient énormément d’une région à l’autre pour s’adapter au marché local.